Fait associatif, territoires et transformation socio-écologique

La transition écologique questionne profondément les modes de vie, les politiques publiques et les dynamiques locales. Les associations, par leur ancrage territorial et leurs pratiques collectives, jouent un rôle central mais encore peu documenté dans cette transformation. C’est dans cette perspective qu’un groupe de travail a été lancé par l’Institut réunissant chercheurs et acteurs associatifs autour des liens entre fait associatif, territoires et transition écologique.

Quels besoins de connaissance ?

Comment penser les associations comme actrices de la transformation territoriale ? Peut-on dépasser l’idée que les territoires ne sont qu’un cadre d’action, pour comprendre comment les associations participent activement à leur construction, leur animation, voire leur transformation ? Quelles formes de territorialité les associations inventent-elles ou réinvestissent-elles ?

Comment mieux mesurer la présence, l’impact et la valeur des associations à l’échelle locale ? Quelles approches permettraient de qualifier et quantifier la contribution associative à la transformation socio-écologique d’un territoire ? Comment évaluer la valeur produite localement, au-delà des indicateurs classiques (emploi, services) ?

Quels récits et pratiques collectives les associations portent-elles dans la transition écologique ? Comment les associations participent-elles à forger de nouveaux récits de transformation sociale et écologique ? Quelles formes de « faire en commun » et de gouvernance démocratique inventent-elles ? Quel rôle jouent les relations, les alliances et les coopérations dans leur contribution à la transition ?

Un groupe de travail 

En 2023, l’Institut français du Monde associatif a initié un premier groupe de travail dédié à la contribution du fait associatif aux territoires. Cette démarche, réunissant 25 participants (issus d’associations, institutions, fondations) ainsi que des chercheurs, a permis d’identifier des besoins de connaissances prioritaires. Dans cette continuité, l’Institut a lancé un programme pluriannuel intitulé « Révéler la contribution des associations aux territoires », en cours de déploiement.

Ce groupe de travail a posé des jalons essentiels pour approfondir la réflexion sur le lien entre fait associatif, territoires et transition écologique. Il a rassemblé une trentaine d’acteurs associatifs et de chercheurs, avec pour objectifs d’identifier les besoins de connaissance des associations et d’émettre des recommandations pour orienter de futures recherches utiles au plus grand nombre.

Il a été conduit sous le pilotage stratégique de :

• Brigitte Giraud, Vice-présidente de l’Institut français du Monde associatif

• Floriant Covelli, Délégué général de l’Institut français du Monde associatif

Et sous le pilotage scientifique de :

• Nathalie Blanc, Géographe, Directrice de recherche au CNRS, Directrice du centre des politiques de la terre
• Hervé Brédif, Agronome et Politiste, Enseignant-Chercheur à Paris Sorbonne-Université, responsable du master Bioterre

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