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Le patrimoine immatériel à l’aune du travail réel : enjeux économiques

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Appel à projets : modèles socio-économiques et création de valeur – renforcer la stratégie des associations et le dialogue avec leurs partenaires

Projet en cours depuis février 2023

Mots clés : patrimoine, coopération, immatériel

Le projet vise à interroger les conditions de constitution et de développement d’un « patrimoine immatériel » au sein de la communauté professionnelle des acteurs de la politique de la ville de la Seine-Saint-Denis, animée par Profession Banlieue. En tant que centre de ressources départemental, son rôle sera questionné au regard de la dynamique des ressources immatérielles à l’œuvre dans la communauté et soutenant la coopération entre acteurs. L’analyse de la dynamique immatérielle du travail (création de valeur et ressources mobilisées), devra aider à penser les autres registres du modèle économique (organisation, évaluation, gouvernance, financements) et soutenir ainsi le dialogue avec ses financeurs et partenaires.

Quel apport du projet au monde associatif et à ses partenaires ?

Une dissociation de plus en plus forte s’opère entre les institutions et les associations et est en décalage avec le discours partagé autour de la critique des modes de financements associatifs, tels que les appels à projets, ou encore le besoin de co-production des politiques publiques, notamment pour lesquelles les associations jouent un rôle central (ex : politique de la ville).

Face au nombre d’associations présentes sur les territoires, ce sont le plus souvent les réseaux professionnels inter-associatifs, territoriaux ou thématiques, qui se retrouvent dans une posture de tiers-facilitateur. Cependant, ils sont davantage associés aux instances de réflexion plus qu’aux instances délibératives sur l’avenir des associations. Ce projet pourrait servir :

La légitimité de représentation de ces réseaux dans les instances délibératives ; et
également la diffusion d’un discours autour du besoin de réappropriation des dispositifs d’évaluation dans les réflexions sur les modèles économiques associatifs, dans une logique où les partenaires publics et privés doivent être impliqués ;
Les réflexions sur l’échelle territoriale de représentation des associations dans les cadres de coopérations ;

Enfin, ce projet appuierait le besoin de faire perdurer ces espaces d’échanges entre professionnels, parfois perçus comme des espaces d’entre-soi mais qui pourtant, proposent une autre approche que la voix de professionnalisation : il faut réapprendre à faire confiance à ces espaces, pour permettre, notamment aux associations, de continuer à développer des marges critiques